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Vanessa Saint Mart "J'ai l'ambition et l'espoir de réussir dans la vie"

A tout juste 25 ans, Vanessa Saint Mart est une jeune femme ambitieuse qui compte bien tout mettre en œuvre pour réaliser ses rêves. Dans un monde où la pression sociale est constante, élue Deuxième Dauphine de l'élection Miss Franco-Mauricienne, elle explique à Ahou magazine pourquoi il est primordial de savoir prendre soin de soi pour s’épanouir pleinement.



« Pour s’épanouir, il est primordial d’être à l'écoute de soi et de ses besoins » Vanessa Saint Mart. Cette gestionnaire de formation, qui travaille aussi comme modèle photo, a participé au concours de Miss Franco-mauricienne, où elle a pu faire parti du podium en étant deuxième dauphine.

Entretien réalisé par Assanatou Baldé



Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Vanessa Saint Mart, deuxième Dauphine de l'élection Miss Franco- Mauricienne 2019-2020. J'ai 24 ans. Je suis née de parents mauriciens. Mon père et moi avons eu le même parcours. Né à l'île Maurice, il a grandi en France. Ma mère est née à Maurice, elle est arrivée en France en 1999 pour y rejoindre mon père. Je considère avoir grandi avec un mélange culturel, empreinte des coutumes, traditions culinaires, éducation mauricienne transmises par ma mère et d'une culture franco-mauricienne héritée de mon père qui est arrivé très jeune en France.


"J'AI COMMENCE A PRENDRE CONSCIENCE DE MA FEMINITE QUAND J'AI COMMENCE A ME MAQUILLER"



À partir de quel âge avez - vous eu conscience de votre féminité ?


Dès mon plus jeune âge, je recevais des compliments sur ma beauté. Je n'en ai jamais vraiment pris conscience, mais c'est vrai que j'ai grandi en étant complimenté.

En primaire, je ne prêtais pas attention à mon look. Ma mère choisissait souvent mes tenues pour moi. Je pouvais arborer, un jour, un look très coquet en robe avec des couettes sur la tête et le lendemain passé à un style garçon manqué, en casquette et jogging.

J'ai commencé à prendre conscience de ma féminité quand j'ai commencé à me maquiller. Je faisais un peu plus attention à mon style vestimentaire et à mon image.

C'est au collège que j'ai eu le droit de me maquiller. Ça a commencé avec un peu de mascara et du crayon. Cette petite touche de maquillage m'aidait à me sentir mieux. C'est une base que j'utilise toujours aujourd'hui, j'y ai juste incorporé l'eye-liner. Ce sont mes indispensables (rire). Avec le temps, pour me mettre en valeur, j'ai commencé à porter des bijoux, des boucles d'oreille, des bagues, des bracelets… C'est une habitude que j'ai un peu perdue aujourd'hui par manque de temps et de motivation.







"J'AI L'AMBITION ET L'ESPOIR DE REUSSIR DANS LA VIE, MEME SI JE N'AI PAS FAIT DE GRANDES ETUDES"



En quoi la participation à l'élection Miss Franco Mauricienne vous a permis de valoriser votre culture à l'étranger?

La participation à l'élection Miss Franco Mauricienne m'a permis de valoriser ma culture, représenter mes origines et faire connaître davantage l'île Maurice à l'étranger. J'ai lors de l'événement renoué des liens et échanger avec des personnes de la même origine que moi. J'ai pu présenter mon parcours et faire connaître une partie de notre culture lors du défilé des tenues traditionnelles.



Qu’est ce qui a été déterminant (challenges les plus importants, moments…) dans votre orientation et dans votre parcours ? De quoi êtes‐vous le plus fier ou satisfait dans votre parcours ?


L'un de mes premiers challenges a été mon discours lors de l'élection Miss Franco Mauricienne. C'était une première pour moi, et j'étais totalement stressé. Ce n'était pas évident et facile de prendre la parole devant un public surtout étant de nature timide. J'ai pris mon courage à deux mains et je m'en suis plutôt bien sortie.






"J'AIME AVOIR DES PENSÉES POSITIVES EN ME DISANT QUE LA VIE NOUS RÉSERVE TOUJOURS DE BELLES SURPRISES! "






Crédit photo Aurora


Mon second challenge a été d'arrêter mes études très tôt, après le baccalauréat. Malgré tout ce qu'on peut entendre, j'ai l'ambition et l'espoir de réussir dans la vie, même sans avoir fait de grandes études. On a souvent tendance à dire que sans diplôme, on ne peut réussir sa vie. Il est vrai que les études peuvent aider et ouvrent des portes, mais je refuse de croire que sans diplômes, on ne peut réussir sa vie.



"JE SUIS TRÈS FIÈRE DES AMÉLIORATIONS QU'IL Y A EUES SUR LES CONDITIONS ET LES DROITS DES FEMMES EN FRANCE. "



Crédit photo Mark ANDAL


Quelle attitude adoptez-vous au quotidien pour booster votre confiance en vous ?

J'aime être à l'aise et apprêtée en portant par exemple des vêtements qui me mettent en valeur et me plaisent, me maquiller de temps en temps mais tout en restant naturelle et avoir une attitude qui fait comprendre aux autres que je suis bien dans ma peau. Ces gestes du quotidien m’aident à croire en moi même si ce n'est pas toujours évident. J’aime avoir des pensées positives en me disant que la vie nous réserve toujours de belles surprises !





En quoi selon-vous, prendre soin de soi au quotidien est primordial ? C'est primordial, car il faut être à l'écoute de ses besoins et savoir prendre le temps de se reposer quand le corps le demande. Il faut trouver un équilibre qui convient entre l’alimentation, le sport, et les sorties pour essayer d'avoir la forme et une bonne santé.

Quel regard portez-vous aujourd'hui sur les femmes, qui sont de plus en plus émancipées, et qui sont aujourd'hui présentent dans tous les domaines de la société ? Je suis très fière des améliorations qu’il y a eues sur les conditions et les droits des femmes en France. La femme n'a plus l'image d'être à la maison et de s'occuper des enfants, du foyer. Mais malgré ces améliorations, rien n'est acquis et il y a encore du chemin à parcourir.



Quel est votre philosophie de vie, ce qui compte vraiment pour vous, en cette période de pandémie, où tous nos équilibres vacillent ?

Rester positive. Malheureusement nous vivons une pandémie inédite et ce n’est pas évident pour tous. J’essaie de toujours rester positive car il faut voir le bon côté des choses : j'ai pu passer plus de temps avec mes proches, développer des compétences pendant le confinement comme la cuisine, la pâtisserie, la Couture





Quels conseils donnez-vous aux femmes qui tiennent à être toujours apprêtées en toutes circonstances ?

Selon moi, tant que l'on se sent bien dans sa peau c'est l'essentiel. Il faut rester soi-même, naturel et authentique et surtout ne pas suivre les tendances justes pour faire comme les autres.




Le Mot de la fin ? Pour s’épanouir, il est primordial d’être à l'écoute de soi et de ses besoins




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